L’entraîneur renommé Luis peacemaker a critiqué la décision de ne pas diffuser le StarLadder StarSeries Fall 2025 en portugais pour le public brésilien. Selon lui, le problème réside dans le monopole des droits locaux détenus par Gaules SA/Omelete.
CONTEXTE
Luis peacemaker est un entraîneur brésilien qui a travaillé avec des clubs tels que Team Liquid, Heroic, MAD Lions et Imperial. Ce n’est pas la première fois qu’il commente des problèmes de la scène brésilienne, soulignant souvent le déséquilibre entre les intérêts des fans et les stratégies commerciales des entreprises. Cette fois, il a réagi à la décision de ne pas montrer le StarSeries au Brésil en raison de l’absence d’équipes locales.
CE QU’A DIT PEACEMAKER
Dans son post, peacemaker a expliqué que StarLadder avait vendu les droits exclusifs de diffusion à Gaules SA/Omelete. Selon lui, c’est cette entreprise qui a décidé de ne pas diffuser le tournoi au Brésil, puisqu’aucune équipe locale n’y participait. L’entraîneur a qualifié cela de « monopole dictatorial », car les concurrents sont effectivement dans l’incapacité d’accéder aux droits et de proposer des diffusions alternatives.
Il a également ajouté qu’il espérait que d’autres diffuseurs — comme Mad House TV ou BetBoom — apparaîtront pour contester et briser le monopole sur le marché.
Uma pessoa influente de dentro da StarLadder me confidenciou que a empresa que COMPROU os direitos do campeonato de forma exclusiva decidiu NAO streamar esse campeonato ja que nao tem times brasileiros envolvidos.
Faz sentido? Parcialmente, claro.. o maior interesse e desejo vem… pic.twitter.com/28E8wSZHuw
— Luis Peacemaker (@peacemaker) September 18, 2025
RÉACTION DE LA COMMUNAUTÉ
La discussion sous le post de peacemaker a immédiatement divisé les fans.
Davi Bianchi (@Davi_Bianchi) :
Personne ne va regarder quand il n’y a pas d’équipes BR. Comme tu l’as dit toi-même, tout cela est à cause du monopole. Et c’est étrange qu’on parle encore de ce problème après tant d’années.
LIQUID | st1ng (@st1ngfps) :
Je regarde Liquid uniquement sur les diffusions en anglais depuis longtemps. 99 % des matchs sans équipes BR, je les ai vus comme ça. Ça m’a même poussé à améliorer un peu mon anglais pour pouvoir mieux interagir. Mais malgré tout — nous n’avons pratiquement pas le choix.
Matheus (@DeROZAN__) :
Difficile de ne pas remarquer que Gaules SA répète encore les vieux schémas. C’est aussi arrivé en 2020. À l’époque, ils disaient que c’était une exception, mais maintenant on voit que c’est devenu la règle.
GD (@GFDant4s) :
Nous avons le privilège que Gaules paie des millions pour les droits de diffusion, mais le résultat, c’est qu’il n’y a pas d’alternatives. S’ils ne diffusent pas — alors les spectateurs n’ont rien.
Giovanne (@Giovanneex) :
Lors du tournoi où Gaules n’a pas acheté les droits, Pain s’est retrouvé sans diffusion dans 90 % de ses matchs. C’est déjà une pratique courante — et tout fonctionne pour rendre le marché dépendant d’un seul diffuseur.
Thiago Gonçalves (@thiagoxop) :
Ils ont créé un écosystème qui tourne uniquement autour d’eux. Pour l’entreprise, c’est rentable, mais pour la communauté — destructeur.
MISE À JOUR DU JOUR
La situation des droits de diffusion a déclenché une discussion plus large sur l’état de la scène du streaming brésilien. Tant que Gaules SA/Omelete détient des contrats exclusifs, les diffuseurs alternatifs restent coupés des grands tournois. Cela crée un risque pour le public : les fans se retrouvent dans des conditions où il n’y a pas de choix, et tout changement dépend uniquement des décisions commerciales d’une seule entreprise.
Pour les organisateurs de tournois, un tel modèle semble plus sûr — une seule société couvre le marché et garantit l’audience. Mais pour l’écosystème, cela peut être destructeur : les autres studios perdent la motivation d’investir, et la concurrence qui stimule la croissance disparaît tout simplement.
CONCLUSION
Le scandale autour du StarLadder StarSeries Fall 2025 est révélateur. Il démontre non seulement les limites pour les fans brésiliens, mais met aussi en lumière le problème systémique de la monopolisation des droits de diffusion. Si d’autres diffuseurs ne peuvent pas pénétrer le marché, la scène brésilienne risque de devenir entièrement dépendante d’un seul acteur. Et cela, selon peacemaker et une partie de la communauté, nuit non seulement aux fans, mais aussi à l’avenir de la région dans son ensemble.
